samedi 27 décembre 2008

QuelQues DiaManTs dans les Yeux d’Une de mes SœuRs !

- Je ne te sens pas. Tu es toujours la pour nous remonter quand on sombre – et tu es tellement bon pour le faire - mais il n’y a personne pour toi quand tu en as besoin. Je connais les types comme toi. Ceux qui vont le mieux sont souvent ceux qui vont le plus mal. J’ai peur qu’un jour tu nous fasses une connerie.
C’est une option. Pas ma préférée, mais elle existe. Je connais ma manière de vivre. Il faudrait un miracle pour que je ne finisse pas dans le mur.
- Ce n’est qu’une éventualité, pas mon but.
Je n’aime pas mentir, même pour la bonne cause.
Alors ses magnifiques yeux bleus se teintent de rouge tandis que quelques larmes viennent embrasser le jour naissant.
- Il ne faut pas dit-elle en détournant le regard pour se cacher.
Je ne mérite surement pas les diamants qu’elle m’offre. Elle est magique et si belle. Je la contemple comme un Fou qui reçoit en cadeau la lumière d’une Étoile. Et je sais que je ne suis pas seul. Je ne l’ai jamais été. Je connais quelques Prénoms, dont le sien. Et je n’ai pas envie de mourir.
Les amis sont ces voix qui résonnent dans ma nuit et me montrent le chemin après que les Sirènes de l’Amour aient guidé mon navire sur les récifs.

vendredi 26 décembre 2008

Un ÉclaiR de MaGie sous un SoLeiL RieuR !

Le soleil d’Été étanche notre Soif de Lumière. Ses cheveux s’amusent à lui descendre jusqu’au bas du dos et je joue avec ses Sourires assis dans sa voiture.
Je sais que je ne resterais pas.
Je devrais. Elle est comme une caresse sur le Cœur d’un Marin Fou.
Nous connaissant, nous sommes sans doute parti pour faire l’amour dans un champ. Nous adorons ce genre d’Aventures. Il semble qu’elle n’en ait pas beaucoup vécu avant moi... Elle découvre… Ca lui plait !
- C’est vrai que tu es un magicien me dit-elle. Elle avait raison de te surnommer ainsi.
Elle aime bien quand les étincelles crépitent au bout de mes doigts et ma folie aussi, quand je ne fais rien comme les autres et que je vais un peu plus loin.
- Vince ? Ce sont les filles qui en parlent le mieux je réponds.
Elle me qualifie de prétentieux et je caresse sa cuisse tandis qu’elle conduit. J’aime bien les instants que je lui vole. A l’arrière son énorme chien noir me regarde d’un air suspicieux.
On ne peut pas toujours vivre comme ça. Parfois la réalité vous rattrape, ou la fatigue, les problèmes, les gens et leurs « bons conseils »… Quand on courre, on finit toujours par trébucher.
L’essentiel est de ne rien laisser vous changer.
- Dans la vie on peut essayer de Rire ou Pleurer. Moi j’ai choisi, je suis fait pour les Rires je déclare sans mentir.
Et je l’embrasse sur la bouche pendant que nous roulons vers l’Aventure au risque de provoquer un accident car c’est ainsi que je préfère vivre.

La PrinCessE eT le VoLeuR d’ÉtOiLeS !

Il était une fois un Voleur amoureux d’une Princesse avec des Etoiles dans les Yeux.
Chaque jour il peignait des Étoiles dans ses yeux noirs comme la lumière des nuits d’été.
Puis il les lui dérobait pour éclairer l’obscurité qui régnait sur son cœur.
Elle le surnommait Magicien, il disait n’être qu’un Voleur un peu trop doué.
Mais les Princesses avec des Étoiles dans les yeux ne s’enfuient jamais avec les Voleurs.
Elles leur brisent le cœur avant de retourner s’enfermer dans leurs châteaux aux hautes murailles de Pierre.
C’est là qu’elles prétendent oublier que la Liberté se vit hors des murs.
Et les Voleurs finissent toujours dans les prisons qu’ils ont eux-mêmes construites, enchaînés aux murs de leurs Souvenirs.
Jusqu’au jour où ils décident de s’en évader.
Les Princesses font semblant de croire que l’Amour se trouve dans les châteaux.
Les Voleurs apprennent qu’il n’en existe nulle trace au fond des cachots.

Ses Rires et Ses Larmes ne m'appartiennent plus !

Elle est celle qui a choisi de ne plus entendre parler de moi.
Jamais un message, pas une seule nouvelle.
Un bonjour poli, quelques banalités quand on se croise,
Sans que je ne claque des doigts pour faire jaillir les étincelles.
Les choses sont bien ainsi.
Mais la rue ne me laisse pas tranquille.
J’entends trop de fois dire qu’elle est malheureuse.
Cela ne me regarde pas.
Et je ne désire SURTOUT PAS savoir.
Mais tous veulent ajouter un mot.
Et je ne sais que leur répondre.
Je ne sais pas à quoi ça leur sert.
Sa vie ne regarde qu’elle.
Certes ce serait si simple d’en profiter pour se venger de ces nuits où je me tuais pour ses Yeux et son Rire, quand elle m’oubliait dans d’autres bras.
Et sans doute que mon Démon intérieur le ferait le sourire aux lèvres, sans la moindre hésitation.
Mais NOUS ne voulons vraiment PAS ressembler à ceux qui rongent sa Lumière.
Quand aux langues avides de fiel, je ne désire surtout pas leur confier que…
Si j’ai passé tant de nuits à allumer des étoiles dans les yeux de ma Princesse.
Que puis-je faire si d’autres aujourd’hui s’amusent à les éteindre une à une ?
Elle n’est pas là.
Elle a choisi.
J’ai survécu.
Je suis loin maintenant.
Ses Rires résonnent pour d’autres.
Je leur laisse Ses Larmes.

jeudi 25 décembre 2008

Avec un Ami soul, une nuit d’Été ou les Anges virevoltaient à portée de main !

Il a un peu dépassé ses limites en terme de boisson.
- Ca va ? je demande.
Pour toute réponse, mon ami me gratifie d’un geste vague de la main et d’une moue du visage qui pourraient signifier n’importe quoi.
Une énorme quantité de Poésie respire dans son Âme.
Je lui dis que je suis d’accord, la vie ne devrait être qu’un océan de Rires sous une pluie d’Étoiles.
Je sais qu’il comprend.

L’Amour un samedi soir loin du bruit et de la fureur !

On a mis le clic clac en position couchette, amené les duvets et les oreillers. Le chien est couché à nos pieds. J’ai mis le film dans le lecteur de disque.
Je lui passe son thé et trempe mes lèvres dans le mien. Il est brulant comme j’aime.
- Tu veux une orange ? me demande-t-elle.
- Tu me l’épluches ?
Je déteste éplucher les oranges.
- T’es chiant !
Elle a beau râler, je suis persuadé qu’elle adore éplucher les oranges pour moi.
Elle en jette un quartier au chien, m’en mets deux dans la bouche, puis deux de plus avant que j’ai tout avalé pour se venger et elle garde le reste pour elle.
- Il t’a fallu du temps pour trouver ÇA me dis-je. Un peu de paix… l’espoir de pouvoir s’arrêter… Appelles ça comme tu veux, tu es BIEN. Alors que ce soit ainsi jusqu’au moment de t’évaporer où juste un moment de répit dans ta vie de Fou, profites-en, RESPIRE !
Et je le fais, j’inspire à fond un grande goulée d’Air et son Parfum s’imprègne un peu plus en moi.
- Tu démarres le film ? demande-t-elle.
Les Anges, les Fées et les Farfadets sont éparpillés un peu partout dans la pièce. Assis bien sagement... Les mains sur les genoux... Le dos droit… Tellement silencieux… Si sages…
Comme Elle, ils attendent que j’appuie sur la touche lecture de la télécommande.

mardi 23 décembre 2008

Il arrive parfois que l’Incendie dépasse les Espoirs du Pyromane !

- Tu n’as pas envie de boire du champagne sur une plage ? je demande à la jolie fille.
- Si.
- Atlantique ou méditerranée ?
- Méditerranée c’est plus près.
- Ça tombe bien, j’ai une adresse.
Pour mon anniversaire toutes les filles doivent m’embrasser sur la bouche (Il faut bien que vieillir serve à quelque chose), l’alcool coule à flot et on dort peu.
Il était tôt le matin. Je te laisse imaginer la couleur de mes yeux.
Je ne la connaissais pas tant que ça. On avait déjà bu du champagne ensemble, on avait bien rigolé, je n’avais pas son numéro de téléphone, elle n’avait pas eu l’occasion de jeter le mien et cette nuit elle m’avait laissé gouté ses lèvres vu que c'était mon anniversaire. Rien de plus.
J’avais perdu tous mes amis en cours de route. Aucun n’avait songé à me confisquer mes clefs ou à me ramener chez moi. On avait oublié d'aborder le sujet.
Maintenant, il était trop tard.
J’étais incontrôlable.
Le truc le plus stupide que j’ai jamais fait. J'étais dans un sale état.
Mais on a quand même pris la route.
Je suis incapable de vous dire lequel de nous deux était le plus irresponsable. Celui qui conduisait ou celle qui le suivait dans sa folie.
On a pris un petit déjeuner à un moment et on a réalisé ce qu’on faisait. Mais comme le défi était lancé et qu’on était à mi-chemin, on a même pas songé à rentrer.
A onze heures et demi du matin on a surgi dans le restaurant de mon ami d’enfance.
- Champagne ! j’ai hurlé.
- Le patron n'est pas encore arrivé a dit le serveur du ton égal du gars que je ne surprend plus. Tu vas bien ?
Bizarrement son visage s’est éclairé quand il a aperçu la magnifique jeune fille qui m’accompagnait.
- Bonjour Mademoiselle.
- Bonjour elle a fait en riant.
On était arrivé.
Elle avait dormi un peu pendant que je conduisais. J'avais préféré éviter.
Les Dieux avaient veillé sur nous et nous pouvions Les remercier.
On était encore habillé genre sortie en boite. Pantalon long, chaussures vernies et chemise pour moi, mini jupe et petit haut moulant pour elle. On détonnait un peu au milieu des tongs et des shorts.
On était encore vivant. On avait tué personne, pas même nous. On avait eu de la Chance, nous le savions.
Mon pote est arrivé.
- Tu es barré et ne m’appelle plus à sept heures du matin pour me dire que tu débarques, je ne réponds jamais au téléphone à cette heure.
- Pas promis, tu me détestes ?
La sœur de mon pote est arrivée.
- Tu es un peu allumé non ? Mais ça fait plaisir de te voir.
Son mari a fini de garer la voiture avant d’arriver.
- Tu as encore fait n’importe quoi à ce que je vois.
Etrange comme certains de mes amis me connaissent si bien.
Un peu plus tard, on était tous assis en terrasse, Eux, Elle, nos Fées et Anges Gardiens, Moi... Une réunion de Famille.
Deux ou trois farfadets nous dénouaient les lacets mais on les laissait faire. Le Soleil riait fort et la Chance gardait un œil sur nous tout en se faisant bronzer.
On mangeait bien, on buvait du champagne et on était soul de nouveau.
- C’est vrai que tu es quand même un petit peu fou a dit la jolie fille.
- Et talentueux aussi, ne l’oublie pas... Il faut du talent à 38 ans tout juste pour réussir à emmener à l’autre bout du pays une jolie fille de 23 à qui on a parlé trois ou quatre fois.
Dur de me contredire. Son sourire applaudissait tandis que quelques étincelles chantaient dans son regard.
- C’est vrai.
- Tu embrasses bien j’ai ajouté en faisant une mimique qui se voulait drôle, et tes lèvres sont si... DOUCES !
Cette fois elle a éclaté de rire.
Je crois que nous étions d’accord… C’était bon d’être en vie.

lundi 22 décembre 2008

Le Forgeron Fou !

Il n’existe pas de plan parfait pour Voler un Cœur, alors je restais moi-même, sans rien vouloir cacher. Je tentais de prendre soin d'elle avec le peu de moyens que je possédais. Je lui offrais des bulles de Rires à défaut de champagne, je l'emmenais très loin avec des Caresses à défaut de voyages, je la baignais dans un fleuve d’Amour à défaut de Jaccuzzi et de temps à autres je parais sa main de Pierre Précieuses. Un Diamant pour nous, un Autre pour l’Amour, un Rubis pour la Passion.
Tous les soirs j’embrassais ses Lèvres et La serrait dans mes bras.
J’étais le Forgeron Fou.
Le Sourire aux lèvres je forgeais une Lame en métal d’Étoiles sans ignorer une seule seconde qu’elle me tuerait.
Voilà pourquoi Amour se dit Folie en langage des Fées, car l’Amour est le cadeau des Fées qui mène les hommes à la Folie.
Et cette Folie fait rire les Dieux.
Tueuse !
Je baptisais ainsi cette Lame avant de lui graver le mot Amour juste au-dessus de mon nom afin que même mort, nul ne puisse oublier qu’Elle m'a appartenu.
Aujourd’hui je suis sans doute le seul à me souvenir de nos rires, de la douceur de nos mots, de la violence de nos étreintes et de combien c’était bon quand les Anges chantaient notre Folie. Je garde les regards, les jeux et personne ne pourra jamais me prendre ça. Je suis mort et je n’ai emmené que les moments où le Bonheur Nous enlaçait tandis que nous glissions main dans la main sur le toboggan de ceux qui préfèrent Vivre dans la Magie de l’instant.
J’étais le Forgeron Fou et jour après jour, je trempais en souriant l'acier de la Lame qui me transpercerait le cœur.
Et bien sur que cela valait le coup de Mourir ainsi.
Amour se dit Folie en langage des Fées, car l’Amour est le cadeau des Fées qui mène les hommes à la Folie sans jamais ôter le Sourire peint sur leurs lèvres de Condamnés.

samedi 20 décembre 2008

Où la Sœur de Sang du narrateur semblerait presque nous faire un caprice auquel cède le dit narrateur à cause de son coeur généreux !

- J’aime bien les petites Fées qui se payent ta gueule dans ton blog, j’en veux une déclare ma Sœur de Sang.
Je regarde la chef des Fées.
- Envoie lui en une aux yeux verts avec des nattes indiennes et des cheveux noirs comme j’aime si tu veux bien. Ce serait gentil.
La chef des Fées hoche la tête et désigne une lieutenant qui ressemble trait pour trait à la description que je viens de faire. L'officier Fée se met au garde à vous imitée par sa troupe de sept Soldates Fées puis l'escouade prend congé (Elles préfèrent s'amuser en groupe), direction Saratov en Russie.
Je sens que ma Sœur de Sang n’a pas fini de se marrer. Elles ont toutes l’air aussi chipie qu’elle.
Quand à celles qui restent, elles continuent de chanter des chansons paillardes en langage Elfique tout en finissant de tresser une longue corde avec des brins d’herbes.
Sans doute vont-elle l’utiliser pour me pendre par les pieds durant mon sommeil, ça fait rire les farfadets !

Une jolie blonde aux petits seins avec des yeux pas vraiment bleus comme ma Couleur !

- Non ?
- Si !
J’ai du mal à croire que je me sois autant trompé. Au dessus de moi, deux Fées portent la main à leur front dans un geste désespéré qui illustre ma stupidité et mon caractère irrécupérable. Je ne songe même à en attraper une pour la jeter sur l’autre histoire de me décontracter par le biais d'une rapide partie de billard aérien.
- En fait, ils sont un peu bleus parfois suivant l’éclairage, mais leur couleur principal c’est le vert.
Vieillirais-je ? La sénilité me rattraperait-elle avant même que je ne sois sorti de mon adolescence intellectuelle ?
Moi le docteur es yeux vert, je n’ai pas vu que cette blonde avait les yeux comme j’aime, et que du coup, il lui suffirait simplement d’être brune pour être parfaite ?
(Deviendrais-je un garçon bien, je n’ai même pas relié sa perfection à une éventuelle modification vers le haut de la taille de son bonnet Wonderbra).
Pas le temps de m’interroger plus en avant sur ce qui m’est arrivé, deux pensées s’imposent à moi simultanément.
a) Ça fout en l’air ma chronique "Une jolie blonde aux petits seins" où j'aborde le sujet de ses yeux bleus comme ma Couleur…. (J'aurais du vérifier l'info... Bonjour le professionnalisme). Je lui dis. Elle sourit et ne me demande même pas ce que j’ai pu écrire sur elle. (Creusez-vous pour pondre des choses bien sur les filles… Moi je vous le dis sans ambages, elles sont plus réactives aux bagues de rubis accompagnées d’un bouquet de roses et d’une bouteille de champagne…)
b) Il fut un temps ou seuls les yeux verts avaient une chance de me bruler le cœur. La situation est peut-être redevenue normale... Aurai-je oublié ma cicatrice aux yeux noirs dans le vert de son regard… Bye Bye Ma Tueuse, l’eau a coulé sous les ponts emportant au loin les larmes de ton départ ! Yes Yes Yes !
- Je comprends mieux ton pouvoir sur moi je lui glisse. Quatre vingt pour cent de mes copines étaient comme toi -enfin c’est peut-être que soixante dix, mais il faut savoir flamber devant les filles- et les deux tiers de mes histoires d’amour avaient les yeux verts ! Je suis un spécialiste de la chasse aux yeux verts.
- Oui ?
- LE MEILLEUR.
J’inspire un grand coup et je la regarde. Sa beauté me saute au visage comme un curé sur un enfant de chœur mais avec beaucoup moins de lubricité.
- Mets du feu dans tes yeux. Vas-y, que je regarde mieux.
Elle sait y faire et les flammes se mettent à danser dans son regard. Je suis comme un aveugle qui retrouve la vue. Tant de Lumière…
- Tu es encore plus dangereuse que je croyais.
J’adore ce sourire amusé qui apparaît sur ses lèvres et je me dis qu’il serait plus sage de prendre mes jambes à mon cou avant qu’elles réalise pleinement quelle Tueuse elle est mais les Fées me font signe qu’elles ne me laisseront pas m’enfuir.
On dirait bien qu’elles ont encore envie de rire.

mercredi 17 décembre 2008

Confessions intimes sur un oreiller qui a beaucoup souffert quelques minutes auparavant !

- Pourquoi tu ne tombes jamais amoureux ? Ça ne t’es jamais arrivé ?
Je souris en regardant le plafond. Pourquoi ce besoin de toujours parler du passé après l’amour ? Est-ce bien le moment ?
Personnellement je préfèrerais qu’elle me propose un massage relaxant car après tout c’est moi qui vient de fournir le plus d’efforts, mais je garde cette réflexion par devers moi. De toute façon, ça m’aurait autant emmerdé d’en parler avant.
- Si. Une fois je me suis consumé pour une Tueuse à la plastique parfaite. Le feu m’a ravagé sur place.
- Et depuis tu ne tombes plus amoureux ?
- Avant elle non plus. C’était plutôt rare.
- C’est triste. Tu es un quelqu’un de bien.
Quand ils entendent ça, les farfadets se roulent par terre en riant. Du haut de ses vingt trois centimètres cinq l’un d’eux me fait signe qu’elle est folle de croire ça. Je lui jetterai bien un truc au visage mais je préfère ne pas risquer de passer pour un fou. Je ne suis pas sur qu’elle se soit rendu compte que sa chambre est infestée de petites créatures espiègles qu’on ne rencontre généralement que dans les contes de fées et les légendes irlandaises.
Je hausse les épaule pour leur faire comprendre que ce n’est pas ma faute et que je suis quelqu’un de suffisamment pas bien pour lui laisser ses illusions sur moi.
- Je ne suis qu’un reste calciné d’humain. Regarde !
Je secoue la main en l’air.
- Quand je fais, ça, vois-tu se détacher de mon corps les cendres de ce qui fut moi ?
- Heu… Non.
Dommage.
Elle aurait peut-être pu m’aider.

Un certain talent pour se rendre malheureux !

- Moi je le veux comme ça. Ah et aussi avec ça, et puis bien sur, il faut qu’il sache faire ceci.
- Sur répond sa copine. Ce n’est rien de le dire. Moi en plus, mon copain, faudrait pas qu’il hésite si…
- Tu m’étonnes renchérit une troisième. Un mec doit avoir ça, et puis aussi, il…
Elles parlent toutes ainsi. Et les hommes font pareil au sujet des filles.
Je les écoute tous parler. Aucun ne semble désirer SIMPLEMENT s’asseoir devant une personne et sentir que quelque chose se passe.
Non.
Ils préfèrent poser des questions pour savoir si la personne qu’ils recherchent correspond à leurs critères.
Ils sont SI sérieux quand ils vous l’expliquent.
Tous savent exactement ce qu’ils recherchent.
Toutes savent exactement ce qu’elles recherchent.
Et quand ils le trouvent la plupart d’entre eux finissent par être si malheureux.
Peut-être qu’ils oublient d’inclure sur le formulaire d’inscription à leur vie sentimentale les questions concernant tout ce qui pourrait les rendre heureux.

Une raison valable !

- Pourquoi ça s’est fini entre vous ? me demande cette fille qui pose trop de questions sur ma vie personnelle pour quelqu’un qui n’est même pas sur rester et qui n’en prend pas le chemin en étant trop curieuse.
- Nous étions en train de mettre le feu au cul du Bon Dieu, mais le diable ne nous a pas laissé faire.
Elle pense que je plaisante.
Elle se trompe.

mardi 16 décembre 2008

Ma Tueuse !

Ma Tueuse venait avec ses yeux noirs, ses longs cheveux et son corps parfait, affamée d’étreintes et d’Amour.
Du feu jaillissait de chacun de ses baisers.
De la lave brulante s’écoulait d’elle et je buvais Ma Tueuse juste pour l’entendre gémir.
Elle se donnait à moi et je griffais sa peau pour qu’elle connaisse la violence de mon Amour.
Dieu que j’aimais ses cris.
Ma Tueuse riait tandis que je la regardais me capturer, prendre possession de chaque parcelle de mon être où elle tatouait son nom à la flamme de ses Caresses.
Dieu que j’aimais ses rires.
- Donne m’en encore un peu plus je lui demandais. Je veux tout ton Amour.
Alors le corps nu de Ma Tueuse se parait d'étincelles, la fièvre effaçait la douceur de son âme et les chaines s’enroulaient sur mes poignets.
Il fallait bien qu’un jour elle me tue mais cette certitude ne m’effrayait pas.
Ma Tueuse peignait sur mes lèvres le sourire du Forgeron Fou qui sait déjà qu’il trempe l’acier de la Lame qui lui ôtera la vie.
Et je me fiche d’être mort de sa main aux Bagues Scintillantes.
Je ne m’étais jamais senti aussi libre qu’Esclave d’un Cœur autre que le mien.

lundi 15 décembre 2008

Deux moyens pour leur faire battre le cœur !

- Pourquoi es-tu si fou ? demande celle-ci.
- A un moment de ma vie, j'ai vu s'enfuir de moi ce que j'avais de meilleur. Je suis tombé tellement bas, j étais tellement détruit que j’ai compris que si je me relevais, je ne serais plus que le fantôme de celui que j’avais été. Quitte à ne plus être que l'ombre de moi-même, j’ai préféré me transformer en esprit frappeur. Une sorte de poltergeist qui retourne tous les endroits ou il passe. Je m'en sors pas trop mal je trouve, non ?
Nue, à califourchon sur moi, elle scrute mon sourire mauvais et les reflets métalliques de mon regard dur. Finalement elle sourit, puis se penche pour m’embrasser tendrement avant de me serrer dans ses bras.
Elles fondent quand vous avez souffert et craquent quand elles vous croient fort.

J’en ai connu des plus méchantes !

Une italienne fière et belle aux yeux brillants et à la voix rauque.
- Je mets la fessée et je tire les cheveux.
- Ouais je ne te conseille même pas d’y penser. J’en connais un qui a essaye une fois, il a compris sa douleur.
- Si tu crois que tu vas m’en empêcher en parlant comme ça. Je respecte les femmes, jamais les règles.
- Essaye fait-elle en montrant son poing serré.
Un autre jour.
Je lui mets une petite fessée joueuse car elle vient de se moquer de moi en plaisantant. D’habitude elle saute au plafond en menaçant de m’arracher un œil, (ce qui serait dommage, mes yeux sont fort beaux). Là elle sourit et ne dit rien.
- Qu’est-ce qui t’arrive ? Tu es bien calme. Démon sort de ce corps et rends moi mon italienne préférée.
- Peut-être que ça commence à me plaire que tu ne respectes pas les règles.
Encore une autre fois.
Dans la rue. Il est dix heures du matin, le soleil brille de mille feux et nos yeux sont rougis par l’alcool.
- Tu fais quoi ? me demande-t-elle.
- Heu…
- Bon dépêche toi. Viens. On va chez moi, c’est à côté.
- Heu tu sais qu’avec la quantité de vodka que j’ai dans le sang mon érection risque de laisser à désirer.
- DEPECHE TOI JE TE DIS !
Moralité : Les italiennes adorent râler pour un rien et vous ne me ferez jamais croire que ce sont les hommes qui ont le pouvoir dans notre monde.

Il faut parfois savoir assumer ses folies !

- Hé je te reconnais toi fait la fille sur la piste de danse, alors que je traverse pour aller aux toilettes.
Elle en a de la chance, je ne vois pas du tout qui elle est. Du coup je méfie. Va savoir ce que j'ai pu lui dire ou lui proposer de faire avec moi...
- Moi ? Tu crois ?
- Oui tu es le type qui a mis une fessée à une fille en plein milieu du bar hier soir.
- Heu… Ca doit être moi oui.
- J’ai adoré. Il faut être fou pour oser ça.
- Ouaip, c’est clair que cette fille est une pure cinglée.
- Toi aussi.
Je pourrais lui confier que je vis comme ça car pour moi, c’est le monde ainsi que les gens qui sont fous et que la délicieuse créature qui m’accompagnait la nuit précédente pense comme moi, mais j’ai vraiment super envie de pisser.
- La il faut que j’aille évacuer la vodka en urgence, mais au retour si tu veux je te paye un verre.
- Génial. Mon copain est dans le coin, il sera content de te revoir, vous vous êtes fait passer pour un couple homo dans la soirée.
- Cool. On se voit dès que je me suis soulagé ?
- Parfait.
Et je pars faire ce que j’ai à faire tandis que les fées virevoltent autour de moi en riant à gorge déployée.
- Je devrais boire moins me dis-je. Ce n’est pas le fait d’avoir donné une représentation SM devant tout le monde ou de m’être pris pour un gay heureux dans sa vie privé qui me gène, c’est juste que j’aimerais m’en souvenir avant que les autres me le rappellent.
- Pffffffffffff, fait une jolie fée très moqueuse en me montrant du doigt.
Elle est tellement rouge à force de rire qu'on dirait qu’elle va s’étrangler.
Je lui tire la langue avant de tenter de l’attrapper pour la noyer dans un verre de bière qui traine sur le comptoir.
Mais bien sur elle m’échappe.

dimanche 14 décembre 2008

Elle est venue un soir avec ses yeux presques verts et pas beaucoup de seins ! !

Elle est venue un soir avec ses yeux presque vert et pas beaucoup de seins, si peu consciente de son incroyable beauté.
Elle était là en cachette de celle que j’aimais encore tant et de leur mère. Tous les deux lui avaient conseillé de ne jamais me revoir et elles avaient raison. A cette époque mes mains tremblaient et la folie m’habitait. Nul n’aurait pu prédire de quoi j’étais capable mais elle avait décidé de parier sur moi.
Le soleil ne s’était pas encore couché et elle est venue comme elle l’avait dit. Si peu consciente de son incroyable beauté, mais ce n’était pas important, elle n’était pas là pour me séduire. Elle voulait me sauver.
Et c’est ce qu’elle a fait.
Elle n'avait mème pas vingt ans.
Petite soeur de sang qui trouvait les mots et me tenait la main tandis que je me consumais lentement.
- Pourquoi tu es la ? Tu n’as rien à faire dans cette histoire.
- Un jour tu es venu pour moi.
- Ca m’arrangeait. A cet époque j’avais fait une connerie et ta mère me détestait. A juste titre d'ailleurs. T'aider pouvait retourner la situation en ma faveur.
- Est-ce la seule raison ?
- Tu es la sœur de celle que j ‘aime encore. Quand tu es triste, elle est triste. Si je te redonnais le sourire, je lui rendais le sien.
- Est-ce la seule raison ?
- Pourquoi es tu la ?
- Peut-être parce que c’est juste.
- C’est moi qui parle comme ça. Tu ne voles pas mes mots.
- Tu veux entendre les miens?
- Oui.
- Si tu étais Tom Cruise, multi milliardaire, et qu’en plus tu aies un élevage de chien, elle ne reviendra jamais. Tu ferais mieux de t’y faire.
- Un mot de plus dans ce style et tu payes les consommations. Tu envisages de m’aider de cette manière ?
- Oui.
- D’accord.
- …
- …
-...
- Tu prends un risque avec moi. Je pourrais te mentir et t’utiliser pour tenter de la reprendre ou me venger.
- Je sais.
Elle est venue un soir et sa lumière éclipsait celle du soleil qui refusait de se coucher tant il aime la contempler dés qu'il le peut.
Petit à petit le fou a cessé de se tuer physiquement. Et la douleur a finit par rester derrière tandis qu’une nouvelle folie, différente, prenait possession de mon être au fur et à mesure que l’Ange en moi mourrait en même temps que mon cœur.
Elle est venue et elle est encore là aujourd’hui.
Une des rares lumières dans mes ténèbres intérieures.
Ma sœur de sang.
Peut-être le seul Ange qui puisse encore sauver l’âme du démon.

Une jolie blonde aux petits seins !

Elle a des yeux bleus remplis de flammes. Elle est assise devant moi et je lui dis qu’elle est magnifique. Elle me croit et ça lui fait briller les yeux.
(Elle a raison de me croire, je ne mens jamais aux femmes. Le contraire n'est pas vrai).
J’adore voir danser les flammes dans son regard, surtout quand c’est moi qui donne le tempo.
Ses cheveux sont blonds.
Sur les quatre dernières que j’aurais peut-être pu aimer, trois sont blondes. (Pour un type qui n’aime que les brunes aux yeux verts tout en s’étant fait briser le cœur par une jolie chevelure châtains aux yeux noirs, je me trouve quand même assez éclectique, ce qui dénote une bonne ouverture d’esprit non ?)
- Tu crois qu’elle pourrait te sauver ? demande une voix dans ma tête.
- Tu ne peux pas aimer répond le démon. La dernière fois que tu t’es laissé allé à ce genre de gamineries, tu t’es un peu ridiculisé il me semble.
Je lève les yeux et je regarde le soleil au travers du toit et des nuages car rien ne m’empêche jamais de voir le soleil.
- Dis moi astre du jour mon ami, crois-tu que je vais m’en sortir un jour ?
Le soleil regarde ailleurs. Il déteste se mêler de la vie des gens.
(C’est d’ailleurs pour cette raison qu’Indochine préfère poser ce genre de questions à la lune, mais malheureusement il est encore un peu tôt, elle dort).
- J’ai eu un flip sur toi, mais je suis guéri ne t’inquiètes pas. Tu n’as pas appelé.
Elle sourit. Les femmes aiment bien séduire. Il faut parfois leur laisser la victoire. Ca les rassure sur leur potentiel. Dans ce cas là, ça ne me gêne pas, je suis effectivement guéri. Je lui avais laissé sept jours et ca fait quatorze. Celles qui veulent me revoir rappellent au bout de deux, maximum. Les autres jamais. Donc passé un certain temps, il faut arrêter de se faire du mal.
Je me souviens d’une autre conversation avec elle, avant la guérison.
- Quoi qu’il puisse y avoir entre nous, cela ne pourra être qu’à durée déterminée tu es trop dangereux. Tu connais trop de choses et tu parles trop bien. Je pourrais me faire avoir facilement. Je préfère tout apprendre de toi.
J’apprécie le mot dangereux dans sa bouche. Il sonne vrai.
Je m’abstiens de lui parler de cette cicatrice qui m’a appris que ça marchait encore mieux pour moi quand je ne jouais pas. Et j’évite de m’étendre sur le fait, qu’à cet instant, le plus gros danger est pour moi.
- Brule lui le cœur, me chuchote le démon tout en savourant une sucette, tu sais si bien le faire.
- Tu crois ? je demande en reprenant contact avec la réalité.
- Bien sur. N’oublie pas qui tu es.
- Oui mais elle embrasse bien.
- Raison de plus.
- Tu n’as pas vraiment tort.
Je pèse le pour et le contre et ça me fait rire. Je ne suis pas sur d’y arriver. J’ai plongé mon regard dans le sien et j’ai vu les moindres recoins de son âme, contemplé ce qui l’agitait en ce moment. Je ne sais pas ce qui va gagner dans la petite guerre intérieure que se livrent ses anges et ses démons mais quoiqu’il en soit, elle est suffisamment forte et douée pour me mettre à terre.
- Tu m’apprendras à tous les faire ramper ? me demande-t-elle.
- Ce n’est jamais bon. Ça nous éloigne de l’amour et fait de nous des êtres froids et seuls.
C’est mieux de souffrir. J’étais encore vivant quand je versais toutes les larmes de mon corps.
J’espère que ses anges monteront sur le podium -qu’elle ne finisse pas comme moi- mais à cet instant je ne parierais pas sur le résultat du match.
- Si tu m’expliques bien, je ne pleurerai plus jamais fait-elle.
Surement. Il suffit parfois de décider de ne plus pleurer pour que les larmes sèchent.
- Tu es une tueuse incroyablement belle, je réponds.
Ca lui plait.
Les flammes dansent dans son regard bleu comme ma couleur.
J’aime bien.

Le plus beau des Fous !

Elle est la seule que j’ai vraiment aimée et dans ses yeux il fut un temps ou j’étais le plus beau des Fous.
Chacun des mots que je prononçais était comme de la lave en fusion que je déversais dans ses veines en direction d’un cœur avide d’amour.
Il suffisait qu’elle me sourit et le monde devenait bleu, parce que le bleu est ma couleur.
Mais tout l’amour que j’avais pour elle ne m’a pas suffit.
Et tous mes mots ne m’ont pas sauvé.
Je suis mort lentement d’une douloureuse agonie sous l’œil chagriné de ma sœur de sang. Déchiré, brûlé, chaque centimètre de peau arraché, je passais mes nuits à hurler et à pleurer tandis que mon cœur à vif refusait de mourir et de me délivrer.
C’était la plus jolie des Tueuses.
Ca valait le coup.

Il faut parfois savoir apprécier la beauté du geste qui nous laisse sur le carreau !

Une magnifique blonde aux yeux bleux de vingt six ans, en provenance directe de la ville la plus romantique du monde, Prague.
"Mon âme sœur"
On aime tellement tout pareil que ça en devient incroyable.
Elle pense que je suis fou.
Je ne peux pas lui donner tort.
- Tu sais que je t’aime énormément me dit-elle, mais je vais me marier, je ne peux pas avoir une aventure.
(Tout est très ambiguë entre nous quand nous somme seuls).
- On a trois amours je répond, le premier, le grand et celui avec lequel on termine sa vie. Pour toi j'envisage d'être le grand.
Elle secoue la tête en signe de dénégation.
- J’ai de la chance fait-elle. Moi le premier est le grand et celui avec lequel je vais terminer ma vie.
Même si je ne baisse pas les bras, je dois avouer qu’il s’agit là de la plus élégante façon qu’une fille n’ait jamais eu de me dire non.

Certains prétendent détester jusqu'à l’idée mème de vivre ainsi !

Elle a onze ans de moins que moi et je trouve que j’assure. Cheveux châtains, yeux noirs, elle est magnifique et sur le fond, je me demande bien ce qu’elle fait assise dans ce restaurant en face d'un type qui a mon visage et ma folie. Elle n’aurait aucun problème à trouver mieux même si j’ai cessé de penser qu’il puisse exister mieux que moi depuis bien longtemps.
Là, nous sommes au restaurant, il est une ou deux heures de l'après midi. C’est l’été et nous venons de passer notre première nuit ensemble dans un hôtel. La magie de nos étreintes flotte encore autour de nous et nous auréole de lumière. Le monde nous appartient, nous avons profité de l'obscurité pour le voler. Nous voici donc intouchables et tous le sentent.
Dehors, le tonnerre gronde, les éclairs fusent et soudain le ciel se déchire dans un hurlement de rage. La pluie vient griffer rageusement le sol. Je jette un coup d'oeil par la baie vitrée.
- Dis moi chérie…
- Oui ?
- … tu as déjà fait l’amour sous l'orage ?
- T’es un malade toi !
- La question ne portait pas sur ma santé mentale. Tu l’as déjà fait , oui ou non ?
- Non.
- Fini vite ton steak.
- D’accord.

Tout ce dont je n'ai plus envie de parler !

Sous prétexte que je suis incontrôlable, prêt à toutes les folies, que je ne fais jamais d'effort pour réussir la moindre histoire sentimentale et que ça ne me gène pas de gâcher mes chances avec une fille juste parce que je sens que je ne vais pas l'aimer, ils pensent tous que je devrais changer, que je suis trop fou et que je ne montre pas assez tout ce que j’ai de bien en moi...
De bien en moi ???
Ah ah ah.
Je devrais sans doute leur raconter cette fille que j’aimais plus que la lumière, les étoiles que je peignais dans ses yeux et la façon qu’elle avait de tuer un de mes démons à chaque fois qu’elle riait. Sans doute que j’étais différent, quand je me réveillais la nuit juste pour l’écouter dormir ou quand je me cachais dans le couloir pour la regarder se maquiller.
- Hé ça me gène me disait-elle quand elle m’apercevait dans la glace. Va-t-en, je fais ça pour toi … Pour que tu me trouves belle.
Je riais comme un gamin et je faisais semblant de partir et elle me grondait à nouveau lorsque je revenais.
J’avalais le soleil à chaque fois que je la regardais.
Je pourrais leur dire que je me souviens de chacun de ces instants, et que ce sont les plus beaux que j’ai jamais vécu mais celui que je suis aujourd’hui trouverait cela… mièvre.
Et puis je pourrais leur parler aussi, de son départ, de ce cœur arraché... Des fois ou je me griffais avant de me jeter contre les murs juste pour changer de douleur… Des cachets posés sur une table puis avalés et des réveils ou on pleure car on est encore là….
Oui je pourrais aborder ce sujet, mais cela sonnerait comme une excuse.
C’est juste que la meilleure partie de moi s’en est allé avec elle. J’aimais bien celui qui l’aimait plus que sa vie, mais à la fin je le trouvais un peu trop pleurnichard. Alors je l’ai étranglé de mes mains avant de l’enfermer sous une couche de glace. Je lui rends visite de temps à autre, juste pour me souvenir de celui que j'étais et je lui parle doucement. Même s’il ne répond jamais, son regard vide n’est pas accusateur. Tous les deux, nous savons bien que c’était la meilleure solution. Le plus fort devait rester.
Ouais, je pourrais leur expliquer que le cadavre de celui qui a trop aimé flotte quelque part à l’intérieur de moi, mais je ne suis pas sur de le vouloir. Je suis debout. Mes mains ne tremblent pas et je ne verse pas de larmes. Cela me suffit pour me sentir bien.
Et toutes ces nuits ou je courre ivre à la recherche de ce qui n’existe pas chantant hurlant, faisant parfois l’amour à une fille de feu sur le capot d’une voiture qui ne nous appartient pas, je devrais leur dire qu’il faudrait que je crois encore pour avoir la moindre chance d’espérer et sans doute comprendraient-ils. Mais je ris tant car les étoiles pleuvent que j’oublie tout dans la folie de ces nuits ou le monde bouge et vit dans le creux de nos mains quand tout ça n’ a plus d’importance.
Alors…
Oui, il fut un temps ou j’étais un ange qui vivait comme un démon. Le démon protégeait l’ange et l’ange rêvait de sauver le démon.
Mais tout a basculé un jour ou le soleil ne riait pas, un samedi de printemps .
Je devais survivre.
J’ai tué l’ange.
Quand on visite l’enfer, on en rapporte des brûlures.

La plus honnête de toutes Part II !

- Je veux que ce ce soit très doux, très tendre me demande la fille qui se décrit comme une nymphomane bisexuelle et masochiste.
- D’accord.
Je la déshabille lentement en goutant ses lèvres qui sont comme de la guimauve sous les miennes.
- Sois doux, sois tendre me répète-t-elle. Fais comme si tu étais une femme, lèche moi.
Je m’exécute. Je ne suis pas un garçon contrariant.
- Oui, comme ça, continue….
Elle soupire et j’aime ce son.
- Hummmmm continue.
Je deviens un Ange de douceur, ce qui est rare.
- Hummmmm.
Et puis soudain, elle me relève la tête de ses deux mains si douces.
- Tu peux être un homme maintenant, Prend moi et surtout claque-moi le cul… Fort ! Allez vas-y !!!
Ah les femmes… Vous êtes si... Changeantes !

La plus honnête de Toutes !

- Je suis nymphomane bisexuelle et masochiste me dit elle.
- Ah…
- J’aime les hommes quand ils sont durs. J’aime être frappée quand je couche avec quelqu’un…
- Oui…
- Mais parfois, j’ai juste besoin de tendresse, qu’on me prenne dans ses bras et qu’on me dise des mots doux, qu’on me lèche… Rien de plus… C’est pour ça que je vais voir les femmes, les hommes ne savent pas faire ça.
- Je comprends…
- Tu saurais me lécher et être tendre comme une femme toi ?
- C’est jouable...
- Bien, mais ce que j’essaye de te faire comprendre, c’est que je peux vivre avec toi, passer la nuit à te faire l’amour, me lever le matin, descendre acheter des cigarettes, partir avec le premier type ou la première fille qui passe juste parce que lui ou elle me l’aura demandé, revenir quinze jours plus tard et CELA NE VOUDRA SURTOUT PAS DIRE QUE JE NE T'AIME PAS !
- Vraiment ?
- Oui ! Je n’ai jamais trouvé un homme capable de vivre comme ça. Tu pourrais toi ?
Elle parle cinq langues. Elle est incroyablement belle et intelligente mais à l’écouter parler, la terre entière penserait qu’elle est cinglée. Personnellement, je crois sincèrement que les plus folles sont toujours celles qui promettent de m’aimer jusqu’à la fin de nos jours - Elles et moi savons bien qu’elles mentent – mais cela n’engage que moi. Et puis ses yeux sont verts et je n’aime que ce qui risque de me brûler.
- Bien sur que je pourrais.
Son sourire accélère mon cœur "pas encore mort en ce temps là" tandis qu’elle savoure sa victoire.
- Il y a une chambre à l’étage, me dit-elle. Si tu peux me porter jusque là, tu auras une récompense.
Aucune autre ne m’a jamais parlé comme ça.
Il n’y a aucun piège derrière ses mots.
Je ne me souviens pas d’avoir monté un escalier avec une cinquantaine de kilos sur le dos aussi vite que ce jour là.

Visite de courtoisie !

La dépression est assise sur le bord de mon lit lorsque je me réveille en sursaut car j'ai senti sa présence.
- Merde je dis avec un soupçon de rage dans la voix, qu’est-ce que tu fous là ?
(Je déteste qu’on entre sans frapper, alors si de surcroit c’est pour me réveiller un dimanche matin...)
- Je venais prendre de tes nouvelles, savoir comment tu allais, rien de plus...
La dépression est pire qu’une ex un peu trop collante, avec celle-ci il suffirait de ne plus répondre au téléphone pour ne pas lui parler.
- Je croyais que toi et moi on avait décidé de ne plus se voir ?
Elle sourit d’un air qui en dit long sur ses intentions.
- Merde je dis, je ne me suis pas suicidé depuis plus de quatre ans, c’est cool pour moi, ca roule.
Elle sourit d’un air qui en dit encore plus long sur ses intentions.
- Je passais juste prendre de tes nouvelles.
Et moi je me contente de me souvenir que j’ai laissé la douleur loin derrière. Une partie de moi est morte sur la route, il ne me reste que la folie mais mes mains ne tremblent plus. J’éclate de rire, tire la couverture sur mes épaules avant de refermer mes douces paupières sur le vert très sensuel de mes jolis yeux.
- Dégages, je ne suis plus un gentil garçon fais-je en riant avant de me rendormir aussi sec.
J’ai passé beaucoup de nuits dans les bras de ma dépression, mais comme pour beaucoup de mes maitresses, je préfère qu’elle ne me rappelle pas quand le soleil se lève pour éclairer mon sourire.

EffeT PaPilloN d'uN BaTTeMenT d’EllE dans uN déSert SenTiMentaL !

Mon regard est fou et mon sourire sardonique. Une larme coule sur ma joue et un peu de sang goutte le long de mes doigts, mais je n’y prête pas attention, ce ne sont que les fantômes de vieilles blessures.
Ce fut une nuit remplie de rires et de folies. Les dieux ont du se repaître de nos émotions.
Seulement, embrassées ou non, aucune d’elles n’avait l’étincelle.
On ne devrait jamais rentrer soul chez soi, on risque de se souvenir qu’on y vit seul.
Comme souvent dans mes moments de faiblesse éthylique, la solitude décide de venir me pincer le cœur tout en gambadant dans mes jambes afin d’essayer de me faire tomber. Je la chasse à coup de pieds comme s’il s’agissait d’une maitresse infidèle. Sournoisement elle me jette au visage l’image de la princesse aux étoiles dans les yeux qui me condamna à vivre (sans elle). Le temps d’un battement de cœur, je revois un regard noir remplis de Lumières Célestes, des cheveux longs qui vivaient dans le Vent du Nord et j’entends à nouveau ce Rire qui effaçait mes cicatrices.
J’aimais tellement quand elle riait.
Alors je m’habille du sourire fair-play de celui qui sait qu’il vient de perdre la partie et la solitude danse la gigue en chantant.
- J’espère que ça valait le coup pour toi de me jeter en enfer mon Amour dis-je aux Astres nocturnes dès fois qu’ils décident de lui passer le message, parce que pour moi… Ah Ah Ah … Même mes étreintes avec ces filles plus belles que le Désir ne semblent être là que pour me rappeler que mon cœur ne bat plus.
Sans doute que je soupire un peu… Il y avait tellement de lumière entre nous !
Je devrais me maudire de ne pas m'être souvenu que ce que je cherchais ne durait jamais assez longtemps pour me garder en vie, mais c’était un si beau pari...
"Croire que je pouvais finir heureux".
Du coup je souris et je lui envoie tous mes vœux de bonheur accompagnés d’un baiser tendre sur la joue.
Parce que de tout ce qui pouvait me tuer, j’ai toujours préféré que ce soit elle qui ait réussi.
Puis je vais me coucher et j’oublie.
C’est ce que j’ai toujours fait.

Dieu devrait arrêter le poker !

Assis sur le canapé, je tiens dans la main gauche un verre de vodka que je ne boirai pas et une cigarette que je ne fumerai pas dans l’autre.
D’un léger coup d’ailes, un ange aux yeux rieurs vient se poser sur la table.
- Tire toi je lui dis, je ne parle pas aux filles de moins de vingt cinq centimètres.
- Tu as des regrets ? demande-t-elle.
- Mis à part celui de ne pas en avoir encore fini avec la vie, je ne crois pas ?
- Tu veux vraiment en finir ?
Plus maintenant, mais je décide de ne rien lui dire. Au cas où elle décide de me plaindre… J’adore ça !
Elle secoue ses ailes d’où s’échappe une pluie de météorites qui s’en vont trouer la moquette et je préfère ne pas penser à mes trois mois de cautions laissés à mon propriétaire tout en l’assurant que je lui rendrai son appartement dans un état parfait.
Elle se relève et se met à se dandiner tout en me montrant du doigt.
- Tu penses encore à elle, na na na nère na na na nèreuhhhhh. Et ça te rend fou gnagnagna !!!
Je résiste à la tentation d’écraser mon Ange Farfadet d’un coup de talon rageur.
- Toi et moi savons bien que je ne suis devenu fou qu’au moment ou j’ai ARRETE de penser à elle.
Elle ne trouve rien à objecter. Fussent-elles des Anges, il faut savoir faire taire les femmes à un moment donné. (De préférence avec un argument tout à fait valable sinon elles ne nous lâchent pas).
- J’aime quand tu ris me dit-elle.
- Tu ne voudrais pas appeler une de tes copines, vous transformer en top model russes d’un mètre quatre vingt et me faire un show lesbien sur le tapis du salon ???
J’allume la télévision d’une gracieuse pression du doigt sur la commande, tandis qu’elle réfléchit à ma requète.
Flash d’information !
Au programme, meurtres, guerres, disparitions, viols, sang, larmes, désolation et autres fléaux… Mon Ange fait mine de ne pas entendre.
- Dieu devrait arrêter de jouer au poker avec le diable lui dis-je. Il ne gagne pas toutes les manches.