mercredi 29 avril 2009

Il faut savoir nourrir sa propre légende !

Vingt quatre ans, brune avec des yeux verts à la forme parfaite.
Elle m'a embrassé un peu plus tôt en échange d'un godemiché dans une soirée sex toys. J'ai connu plus ennuyeux comme circonstances de premier baiser.
Une ex-fiancée, se penche vers elle.
- Vas-y, c'est le meilleur coup de la ville dit-elle alors que son mec se trouve juste derrière.
- Ah oui ?
- Oui, vraiment...
Elle se penche et lui murmure un truc à l'oreille que je n'entends pas, mais je la considère dorénavant comme le fer de lance de mon plan marketing.
Mine de rien, la jolie brune aux yeux verts à la forme parfaite note l'information.
Une autre ex vient vers moi.
- Elle est jeune.
- Je ne lui met pas un flingue sur la tempe pour me suivre.
- Oui mais quand même.
- C'est vrai tu as raison..... ...... .... JE VAIS LA MASSACRER !
Ca fait rire ses amies.
Une petite blonde que je connais passe et m'embrasse sur la bouche pour me dire bonjour. Je tende de l'embrasser encore quand je la recroise un peu plus tard, elle râle.
- Hé mais tu es avec cette brune et...
- Laisse, elle adore quand j en embrasse d'autres.
- Ah dans ce cas...
Une copine me présente une très très jolie black.
- On s'embrasse ?
Elle accepte.
Je fais.
J'adore le gout des ses lêvres.
- Tu veux un verre ? je demande à la jolie brune aux yeux verts à la forme parfaite.
- Ça me gène que tu me payes un verre.
- Si je ne te fais pas boire comment vais-je pouvoir abuser de toi.
- Mais rassure-toi, tu n'abuseras pas de moi.
- Je m'en doute je suis vieux et moche.
- Crois-moi, tu n'es ni vieux, ni moche, LOIN DE LA.
J'aime autant sa manière de parler que l'étincelle qui brûle dans ses yeux verts à la forme parfaite.

Cinq ou six Mangetouffes sur un comptoir Perchées !

Je suis dans ce bar glauque que je ne connais pas. Il est six ou sept heures du matin. Je ne sais pas comment je suis arrivé là, ni ou nous avons trouvé ces filles. Je suis avec un pote. Elles sont jeunes, un peu folles, et nous sommes plus vieux (surtout moi) et très fous.
- Je suis lesbienne me dit celle là.
Elles sont toutes lesbiennes, sauf une qui doit être bi-sexuelle, mais mon ami a déjà sa langue dans sa bouche.
L'espace d'un instant, je pense à celle qui était ma soeur de sang. Elle aurait adoré faire sa star au milieu du groupe. Elles l'auraient toutes voulue.
Mais elle n'est plus là.
Je secoue la tête, et aussi mon sexe, pour faire tomber la dernière goutte. Puis je me lave les mains, et retourne dans la salle.
Je devrais être loin, sur une plage, à vivre un amour paisible mais fou avec une fille incroyablement belle. Elle aurait les cheveux rouges, et notre enfant courrait sur le sable avec le chien.
Seulement cela n'existe pas.
Alors je marche du pas de l'homme ivre vers le comptoir, de retour dans le bruit et la fureur, dévoré par les flammes de mes nuits.
Là j'essaye d'embrasser toutes les lesbiennes chacune leur tour.
Bien sur elles refusent.

Des cheveux longs et une jupe très courte en jean !

Une grande soirée, dans un grande salle. Je suis avec une grande fille qui est adossé contre un mur, grand lui aussi.
Elle a des cheveux longs et une jupe très courte en jean. Parfois son regard se teinte de l'éclat dur qui nait des souffrances infligées par les mensonges de ceux qu'on aime.
Je passe la main sous sa jupe très courte en jean, remonte et sens la naissance d'une fesse. Je caresse doucement car j'aime quand un peu plus que l'alcool fait briller son regard.
- Hé me dit-elle, il ne faut pas me chauffer comme ça moi.
Comme si cela allait m'arrêter.
- Embrasse moi je dis, tu as les lêvres douces.
Elle secoue la tête en riant.
- C'est compliqué, je suis venu avec des gens et... !
Je comprends ce qu'elle veut dire. Les gens ne m'aiment pas. Surtout quand parmi eux se trouve le meilleur ami de l'ex copain de la fille que je drague. Mais elle me donne un ou deux baisers d'oiseau quand elle est sur que personne ne regarde. (A sa place, moi aussi je m 'embrasserai en cachette si on risquait de me voir).
Plus tard je la regarde partir avec tous ceux et celles qui lui conseillent de ne pas approcher un fou comme moi.
Et je m'en fiche... Moi, je lui ai fait briller les yeux.
Eux non !

Je ne me sens plus vraiment concerné par tout ça !

- je pense qu'il y a encore un truc pour elle me dit celle-là.
(C'est une amie et j'ignore ce qui lui prend de me parler de ça comme ça, à froid).
- Heinnnnng ?
- heu... (elle hésite, elle est sur un terrain glissant).
- Heu je pense que tu ressens encore quelque chose pour elle. Tu ne me l'enlèveras pas de l'idée.
(Elle parle de ma tueuse).
- Ah...
- Je sais que tu n'apprécies pas qu'on te dise ça, mais....
Les gens sont étranges. Ils ne peuvent croire la vérité qui est souvent trop simple et ne correspond pas à leur attentes.
Je bois une longue gorgée de bière, puis je traverse la salle en cherchant l'étincelle dans le regard de chacune des filles que je croise.
Que puis-je faire d'autre ?
C'est une amie qui me reproche souvent de ne jamais lui parler de mes problèmes en oubliant toutes les fois ou elle n'a pas cru ce que je lui ai confié.

jeudi 16 avril 2009

Un Ange croisé au détouR d'une Nuit !!!

Elle est blonde et ses yeux sont bleus.
Elle me parle de son viol à quatorze ans, avec un revolver sur la tempe, des flics qui ne peuvent rien prouver et d'autres choses. Elle me raconte ça sur son clavier, et elle s'excuse d'avoir tant écrit alors que c'est moi qui devrait m'excuser d'être ce que je suis.
Elle parle et j'écoute.
Plus tard, et avant aussi, elle rit de mes blagues, et moi... Je me demande comment on peut encore rire après tout ça.
- J'ai un caractere fort. Soit tu galère et tu sombres, soit tu deviens fort.
Je l'écoute.
Et mes chagrins, mes peines, mes envies, mes manques, me semblent dérisoires.
Et mes démons, mes ombres qui me rongent et m'envahissent n'ont que le pouvoir que je leur donne.
Et ce monde, sa violence, ses guerres, ses jalousies, sa folie, ses humains si peu "humains" mais si persuadés de l'être ne me surprend plus. J'ai cessé de croire en tout ça.
Mais Elle...
Elle vit avec un homme qu'elle aime et qu'elle n'a pas trompé en six ans.
Elle se lève chaque jour pour aller travailler.
Elle écoute de la musique raï et danse sur sa chaise.
Deux enfants dorment un peu plus loin.
Elle sourit aux blagues d'un pauvre fou comme moi, sans le juger.
J'aime son rire, sa beauté et les flammes bleus de son regard.
Elle pourrait mentir.
Je regarde la lumière qui émane d'elle.
Elle ne ment pas.
Quelle raison aurait-elle de le faire ?
Et son sourire est ma lumière.
Je voudrais passer mes nuits à effacer doucement ses cicatrices.
Mais elle appartient à un autre.
Elle disparait comme elle est venu.
D'un coup.
Un ange insomniaque est venu ce soir, une jolie fille avec des flammes bleues dans le regard, une qui a réussit à se sauver, seule.