mardi 31 mars 2009

L'AmOuR n'ExiStE paS !

Je quitterai toutes celles que j'aimerais.
Pour ne plus jamais souffrir.
Pour ne plus jamais saigner.
Parce que la solitude vaut mieux que la souffrance.
Parce-qu'il est déjà trop tard pour moi.
L'amour n'existe pas et cela m'a tué de l'apprendre, quand les vents contraires ont mis en pièces le nuage où je vivais dans la joie et le bonheur.
Longue et dure fût la chute !
L'amour n'existe pas.
J'arrache de moi mes désirs de folie sentimentale et je les abandonne sur le chemin avec toute la désinvolture dont je suis capable. Puis je souris à la brume et je m'y enfonce sans peur.
Elle me protège.
Ne croyez pas trop en moi, j'ai fini par baisser les bras. Ma foi s'en est allé, j'ai cessé d'espérer.
L'amour n'existe pas, je le sais bien.
Il me reste la solitude.
En attendant, qu'importe les moyens, il faut survivre.
Ne jamais laisser personne s'approcher de trop près, requiert quelque talent.
Je vais passer mon temps à me détruire doucement. Embrasser la mélancolie à pleine bouche, m'a toujours porté dans des mondes aux ombres fantomatiques.
En tuant l'essence de ma personnalité, j'oublie tout ce qui était si... Important. Et mes quêtes soudain en deviennent si... Futiles.
Un Gaucher Fou vêtu d'un manteau de brume s'éloigne sans bruit de tout ce qui fut lui.
Ne soyez pas tristes.
Je trouverai sans doute une façon de fèter ça.
Sombres sont mes nuits, mais j'y nage avec tant d'élégance.

Un PuTaiN de TaBleaU JaUnE !

Elle déteste le jaune.
Et pour elle notre amitié est un tableau jaune accrochée au mur avec une tache noire dessus qui grossit tous les jours.
J'imagine une cuisine crasseuse dans un HLM gris, une table en formica, et un type usé en train de boire un café en fumant une cigarette, avec ce putain de tableau jaune et sa tache noire auto-grossissante au dessus.
- Quand la tache devient trop grosse, on jette le tableau dit-elle.
Elle a toujours su jouer avec les mots.
Et ce putain de tableau jaune n'est même pas un Picasso.
- Étrange comme tous et toutes s'éloignent avec tant d'aisance quand tu ne correspond plus à leurs attentes me dis-je. Est-ce que c'est toi, ou est-ce que c'est eux ?
Je hausse les épaules comme un type qui espère valoir un peu plus que le prix qu'ils lui donnent quand ils décident qu'ils n'ont plus besoin de lui.
Ils finissent toujours par trouver un petit quelque chose qui ne leur convient pas ou plus chez moi. Et tout d'un coup, le reste ne compte plus pour eux, quoiqu'il y ait pu avoir. C'est comme si tout n'avait plus d'importance.
Elle souhaite que son départ me fasse avancer.
AH AH AH.
Ces derniers années, j'ai vu des amis trahir, un amour fou s'enfuir, et maintenant, c'est une sœur un peu peintre qui s'en va...
Dur de continuer à croire en quelque chose après ça. Pour le futur, je ne suis pas sur d'avancer dans le bon sens. Déjà mes Démons Intérieurs sablent le champagne, leur dernière chaine vient de tomber.
- Mème si vous avez besoin, toi et les autres, ne me demandez plus rien dis-je ce soir à une amie, je ne peux plus vous aider, je ne suis plus fiable.
Je ne cherche même pas à savoir si elle me croit.
Ce n'est pas bon signe.
J'ai peur de trop bien savoir comment je finirais.

Le derNieR CaDeaU du GaucHeR FoU !

Oh je titube bien sur.
Tant d'alcool dans les veines.
Et je ne devrais pas être là.
Et cela m'amuse.
Et ma tueuse joue encore.
Dieu qu'elle est belle.
Cela m'amuse de me souvenir.... De celui qui est mort pour elle... Des jours ou ce cœur de pierre précieuse battait encore et si fort pour elle, avant que je ne le tue.
Je la regarde.
Et elle se souvient de qui je suis.
Mais pour elle comme pour moi, ce ne sont que des souvenirs.
Et puis au milieu du feu de la nuit, je m'approche et glisse quelques mots à l'oreille de celle que j'aimais à en vivre.
Et tous diront que je l'aime encore. Et tous n'en démordront pas.
Mais je m'en fiche tandis que je lui parle doucement, mes lèvres si près de son oreille.
Pas de mots d'amour. Juste des mots pour elle, des protecteurs contre les anathèmes des lâches.
- C'est mon dernier cadeau je lui dis, le dernier que je te fais.
Et il n'y a aucune méchanceté dans cette phrase. Juste une évidence.
Cela a duré moins d'une minute.
Une légère pression sur sa main, le regard du Magicien pour celle qui était sa Princesse avec des étoiles dans les yeux...
Puis, je redeviens le fou ivre que tous connaissent et, tel un rideau de fumée, à haute voix, je laisse d'autres paroles dissimuler mes adieux aux yeux de ceux qui ne savent rien de nous.
Quant c'est fait, je peux disparaitre dans l'obscurité.

samedi 7 mars 2009

Rêver d'Une FéE !!!

Elle masse son homme épuisé qui s'endort sous les caresses. Elle se déshabille, éteint la lumière s'allonge près de lui, remonte la couverture sur eux puis se colle à lui. Les pointes de ses seins frottent sur son dos. Elle aime la chaleur de son corps. Il respire profondément. Elle aime l'écouter dormir. Elle le serre dans ses bras tout fermant ses paupières sur ses yeux verts. Elle se sent bien.
- Demain, je veux que tu me réveilles en me faisant l'amour mon amour lui murmure-t-elle tendrement.
Elle le protège. Elle l'aime.
Il sourit dans son sommeil. Il sait qu'elle est là.