jeudi 22 janvier 2009

Il y a souvent une question con pour ruiner vos chances !

- Tu es quelle signe ? demande la fille.
- Lion.
- Aie ! fait elle avec une grimace.
On dirait qu'il y a un os. Tout d'un coup elle SAIT qui je suis et vu la tête qu'elle tire, je ne suis vraiment PAS un type bien.
- Alors les lions, tu vois, ce qui cloche chez eux, c'est que ....
Je sens qu'elle va être dure à baiser celle-là me dis-je doucement tout en buvant une gorgée de vodka sans faire de bruit afin de ne pas l'interrompre.

lundi 12 janvier 2009

Ne me rendez pas mon Amour !

Mon Âme Sœur regarde les photos. Elle finit par trouver celles de moi et ma Tueuse.
Elle comprend tout de suite qui elle est.
- Mon Dieu ! Vous aviez l'air tellement bien ensemble.
Ouaip !
Sans doute que nous étions nés l'un pour l'autre, mais Elle en a décidé autrement. Aujourd'hui je pense que je porterais bien sur ma peau le parfum de celle qui est en train de me parler.
- Elle est si belle.
Je laisse passer.
- Il y a tellement de Filles autour de toi.
Je sais.
Tellement d'Amour potentiel, si peu de battements de Cœur.
Mon âme sœur a un pincement au cœur devant les photos de moi et ma Tueuse.
Son âme sœur la voudrait bien comme pansement au cœur.
Mais elle hésite.
Et j'hésite aussi...
J'ai eu tant de moments comme ça.
Mais aujourd'hui personne ne dit je t'aime quand je décroche mon téléphone.
Alors j'enchaine les nuits et je bois jusqu'à tomber. Je fonce dans le mur et déjà je ne sais si je pourrais freiner, mais à quoi bon se poser cette question...? Je ne désire pas freiner.
Je suis de nouveau tout en bas.
J'ai tout gaché.
Ne me rendez pas mon Amour, je ne saurais pas quoi en faire.

samedi 10 janvier 2009

SouS Le SoleiL de RiGa en 1997 !

Je n'aime que les filles aux yeux verts.
Ses yeux sont verts.
Ses cheveux que j'ai connu noirs sont maintenant roux. Elle porte de magnifiques boucles d'oreilles en Or qu'elle a fabriquées de sa propre main. Son parfum flâne doucement jusqu'à moi. Je la contemple, je grave cet image dans mon esprit pour ne jamais l'oublier.
Je vis un Moment.
Un de ceux qui emplissent de nostalgie les soleils couchants des vieux jours et mème si je ne suis pas sur de tenir jusque là, je veux garder cet instant au fond de moi dans un endroit ou personne ne pourra me le prendre.
- Embrasse-moi je fais timidement.
Elle me regarde.
- Vincent... dit-elle avant de commencer à compter sur ses doigts.
Je la regarde faire. A six ou huit, j'interviens.
- Dix sept.
Elle hausse les sourcils mais continue de compter. Les femmes me font rarement confiance. A tort. Je ne leurs mens déjà plus.
- Oui, dix sept c'est vrai.
Son expression se fait plus sérieuse.
- Ça fait dix sept mois, sans une seule nouvelle de toi. Pas un coup de téléphone, pas une lettre. Et tu voudrais que je t'embrasse ?
J'en rêve.
Mes mains tremblent tellement j'en ai envie.
Je suis arrivé la veille avec une seule idée, la revoir mais il m'a fallut attendre aujourd'hui pour trouver le courage de la contacter tellement je croyais qu'elle me dirait simplement d'aller me faire foutre.
Elle est venue malgré tout. Elle est assise en face de moi sur le banc en bois d'un bar de plein air. Nous sirotons doucement une boisson. Riga brille de mille feux et ma beauté Russe me perce de part en part. Je me souviens de son corps, du gout de ses lèvres, de ce parfum que je lui avais offert, de ses ongles qui griffaient mon dos, de ses cris...
J'en veux encore.
Je veux tout.
- Oui, je voudrais que tu m'embrasses.
Ca ne va pas suffire répondent ses yeux.
- Au cas ou on se ne se revoit que dans dix sept mois... Il ne faut pas perdre de temps.
Elle a dix sept bonnes raisons de se lever, de me dire regarde qui je suis, vois ce que tu as perdu, ne m'appelle plus jamais, adieu.
Oh, bien sur, quand ses lèvres trouvent les miennes, je sais qu'elle n'oublie ses griefs que le temps d'un baiser, que ce ne sera pas si facile, que ce n'est que pour me montrer un peu plus tout ce que j'ai gaché ...
Je m'apprête à relever ce défi.
Ses lèvres ont le gout du bonheur.
Je l'aime.

LeS MoTs qU'EllE éCriVaiT !!!

Je fouille dans mes affaires. Je n'ai pas plongé dans ce carton depuis si longtemps mais j'ai besoin d'un dossier ancien. Et au milieu de ces vieilleries je tombe sur une lettre d'elle que j'ignorais encore avoir.
Un des rares soirs ou l'orage grondait entre nous elle avait trouvé le brouillon d'un poème que j'avais écrit sur la fille du salon de beauté (elle) qui ne me regardait jamais. Elle avait répondu sur le dos d'un autre poème sur la vokda celui-là. (Les deux font tourner la tête).
Tu vois la fille du salon de beauté, elle t'a regardé, elle s'est attardée, elle s'est imprégnée, elle s'est enivrée...
Elle parle de sa deuxième moitié, de son âme sœur. De ce garçon qui a quelque chose de plus, quelque chose qui te prend au ventre et qui serre, qui serre très fort et qui t'empêche de respirer...
Ouaip...
Sans doute ai-je été celui là.
Rempli d' Amour et de Magie, fou et insouciant.
J'ai cru à sa lumière, je l'ai laissé tuer mon obscurité.
Mais aujourd'hui ce sont les ombres qui gagnent.
Je puisse ma force dans mes blessures.
La douleur me garde vivant. La solitude me force à rire. Le besoin d'Amour me pousse à chercher.
Le combat est sans doute perdu d'avance. Je ne suis pas sur de pouvoir aller plus haut, mais l'idée même d'aller plus haut....
Hummm...
Ça vaut tous les défis.
Ça m'aide.
Les Anges, les Fées et les Farfadets se taisent pendant que je lis ses mots. Ils ont peur de ma réaction. Cela va-t-il m'abattre ? Me tuer de nouveau ?
Je puise ma force dans mes blessures et si les mots qu'elle écrivait touchent, alors je serais plus fort.
- Plutôt appuyer sur la gâchette et faire gicler l'intérieur de mon crâne sur un mur blanc immaculé juste pour le tacher que de replonger je leur dis.
Ils me croient.
Ils savent.
Mourir était une expérience intéressante, mais tous les jours à petit feu ça lasse.
Ils sont là, l'air interrogateurs, créatures fantasmagoriques un poil inquiètes pour leur protégé.
- Laissez tomber leur dis-je, bientôt nous serons dehors tous ensemble et je prononcerai les mots qu'elle écrivait à l'oreille à une jolie fille aux yeux de feux pour lui expliquer qui je suis et ce que je suis capable de provoquer.
- ... ...
- Ne me faites pas le coup du silence qui en dit long. Bien sur que je sais que celle là aussi ne me verra pas. Tant pis pour elle et ce n'est pas grave. Il y en aura une. Avec un peu de chance, elle aura les yeux verts j'ajoute en prenant la position de superman au décollage.
Ils sont rassurés et les farfadets courent partout, les Fées volent dans tous les sens ou s'embrassent sur la bouche en mettant la langue, les Anges rient, la situation est normale.
Je plie sa lettre et je l'agrafe dans le cahier qui devrait revenir à ma sœur de sang quand aura résonné mon dernier Rire car mes Rires ne sont que les cris de rage de celui qui aime tant Vivre.

Mème pas le prix de la corde pour le pendre !

Elle est allongée sur son lit, ses immenses yeux trop verts sont rougis pas les larmes.
Moi, je suis loin, en train de fêter une de mes rares Victoires. Je devrais être prêt d'elle. Je ne le suis pas.
Sa mère entre dans la chambre. Elle s'assoit à côté d'elle et passe la main dans ses cheveux.
- Ca ne vaut pas cher un homme dit elle.
Seul un sanglot approbateur lui répond.
Je n'ai pas toujours amusé les Anges et les Fées.

jeudi 8 janvier 2009

Les hommes apprécient parfois la logique féminine !

- Je suis avec quelqu'un depuis quatre ans me dit-elle.
- C'est bien je réponds.
- C'est long.
Et elle pose doucement ses délicates lèvres sur les tout aussi délicates miennes.

lundi 5 janvier 2009

Ne pas hésiter à emmener les siens dans sa Folie !

- Tu m’emmènes aux toilettes ?
Les filles détestent aller seules aux toilettes.
- Ok dis-je en la prenant par la main.
(Je suis malheureusement doté d'un cœur généreux).
On traverse la piste de danse. J’avise une jeune fille.
- Bonsoir mademoiselle, on cherche une troisième pour ce soir, ça vous intéresse ?
La fille éclate de rire mais observe ma compagne qui est jeune et incroyablement belle avec une petit lueur intéressée et intéressante dans le regard.
- Heu tu fais quoi la ? me demande celle qui me serre très fort la main tout d'un coup. Tu es fou !
Depuis le temps qu’on est ami, elle devrait savoir qu'il ne faut jamais rien me demander de sérieux quand je fête mon anniversaire, mais c'est la première fois qu'elle me suit dans une de mes soirées. Elle n'est pas encore habituée.
- Désolé on dirait qu’elle vient de changer d’avis dis-je à l’inconnue.
J’entraine mon amie un peu à l’écart.
- Fait corps avec moi. Si tu n’es pas convaincue, on ne va pas en tirer une seule tous les deux.
- Mais je ne veux pas coucher avec toi.
- Parfait ! Je me taperais la fille et tu regarderas.
- Erkkkkkkkk.
- Oui c’est ce qu’elle dise quand elles me voient, je compte sur toi pour faire pencher la balance.
- Toilettes…. Pitié.
- Bonsoir mesdemoiselles on cherche une troisième pour ce soir, l’une d’elle serait-elle partante ?
Elles sont trois. L’une d’elle partirait bien avec la fille, je suis le point noir.
Je parcours toute la discothèque comme ça.
On a finit par revenir au comptoir après un passage aux toilettes.
Pour être honnête je dois avouer que personne n’a accepté ma proposition. (Enfin toutes les filles voulaient d'elle mais pas de moi). Donc on n’a pas eu de troisième et la jeune fille au bout de ma main ne s’en est pas plainte.
Ce n’était pas si grave. La serveuse m’aimait bien et j’avais son numéro de téléphone.
- Tu es gravement fou dit la jeune fille incroyablement belle à la vessie vide en levant son verre.
- De quoi te plains- tu ? Maintenant tu sais que sans moi à tes côtés tu peux te taper quatre vingt pour cent des filles de la boite et tu as fini par pisser non ?
Bien qu’elle puisse facilement se déguiser en chieuse quand elle le désire, elle ne trouve aucun argument capable de contrer ma logique imparable.
Ne suis-je pas un ami exceptionnel ?

Docteur Vincent/Mister Vicelard !

... ....
- Tu m’aimes ?
- Non
... ....
- Tu crois en la fidélité ?
- Autant qu’en Dieu, mais avec lui aussi ca fait un moment qu’on n’a pas bu un café ensemble.
... ....
- Je ne peux pas faire ça, je connais Ta copine
- Tu lui a dis bonjour quatre fois, pas plus.
- Elle est dans la pièce à côté.
- Justement.
... ....
- Tu m’as trompé ?
- Oui.
... ....
- Tu as couché avec elle ?
- Pourquoi poses-tu la question si tu connais la réponse ? Bien sur que j’ai couché avec elle.
... ....
- Tu es un malade !
- Tu crois ? Moi je suis persuadé que si les amis de ton copain n’étaient pas dans la boite à se demander ce que tu fais avec moi, on serait déjà en train de faire l’Amour ailleurs.
- Tu es un malade je te dis !
- Alors pourquoi tu m’embrasses ? Ils te regardent tous.
... ....
- Tu es sorti avec elle sous mes yeux hier soir.
- Non, je suis sorti avec elle, il y a quatre mois et tu n’as rien vu.
... ....
- Tu as déjà trompé une de tes Copines ?
- Toutes sauf une ou alors c’est que je n’ai pas eu le temps ou l’occasion.
... ....
- Tu es enfoiré !
- Vous pleurez toutes pour des enfoirés. Quand on est gentil, c’est nous qui pleurons.
... ....
- Pourquoi tu restes avec moi, si tu ne m’aimes pas ?
- Parce que je ne comprends pas pourquoi je ne suis pas amoureux d’une fille comme toi.
... ....
- J’ai un copain.
- Ce n’est pas mon ami ! Trouve autre chose si tu veux m’arrêter.
... ....
- Arrête avec cette fille, Tu vas mettre le bordel dans sa tête. Elle va se marier.
- C’est censé me faire réfléchir ?
... ....
- Tu es un bel enfoiré.
- Oui, mais avec de la classe. Au moins je ne mens pas. Vous savez quand je vous trompe, je vous le dis toujours.
... ....
- C’est quoi ton genre de filles ?
- Les femmes mariés. Elles rentrent chez elles.
... ....
- Pourquoi tu dis à toutes les filles que tu les trompes ?
- Çà les rend plus amoureuses que quand je leur envoie des roses.
... ....
- Qu’est-ce que tu aimes chez moi ?
- Tu es un des meilleurs coups de ma vie.
... ....
- Pourquoi trompes-tu ta copine ?
- Parce que je suis ainsi.
... ....
- Pourquoi trompes-tu ta copine ?
- Ben tu es quand même méga bonne et je suis incapable de résister à une jolie fille.
... ....
- Pourquoi trompes-tu ta copine ?
- Prévention. Au cas ou elle me trompe un jour. Je pourrais lui dire qu’elle est cocue elle aussi.
... ....
- Pourquoi trompes-tu ta copine ?
- Sans doute que je préfère faire souffrir plutôt que de souffrir. On peut appeler ça de l'égoisme pur et simple.
... ....
- Tromper c'est lâche.
- Au moins j'ai le courage de leur dire. Ça ne m'amuserait pas autrement.
... ....
- Tu joues avec moi !
- Jouer ? je t’ai prévenu de qui j’étais, de comment j’agissais et des risques. Je t’ai dit que tu pleurerais tu as éclaté de rire. Aujourd’hui tu verses des larmes, ne t’en prend pas à moi si tu ne m’as pas cru.
- Je ne pleure pas, je te déteste C’est tout.
- C’est la meilleure chose que tu puisses éprouver pour moi.
... ....
- Pourquoi m'as-tu trompé ?
- Parce que je pouvais le faire.
... ....
- Connard !
Oui.
... ....
- Ordure !
Oui.
... ....
- Salaud !
Je sais.
… …. …. ….
Bien sur que tout est vrai.
Je pourrais en écrire des pages.
Celui-là est pour celles qui m’approchent en ne voyant que celui qui les fait rires, sèche leurs larmes et referme leurs plaies. Mon premier Amour n’avait surement pas tort le jour où elle m’a dit qu’il valait mieux être mon ami que mon amante.
Pourtant elle fait partie des trois que j’ai aimé à ce jour.

Je n'hésiterais pas une seule seconde à vous voler tout ce que j'ai perdu !

Redonnez-Moi la Liberté que j'abatte les murs des prisons
Redonnez-Moi une Étincelle que je fasse renaitre le Feu
Redonnez-Moi le Feu que j'enflamme le Monde
Redonnez-Moi le gout de la Vie que je la dévore encore
Redonnez-Moi l'Amour que j'Aime à nouveau
Et si vous n'avez rien de tout ça...
Donnez-moi l'amnésie que dès à présent je m'invente un Futur !

dimanche 4 janvier 2009

UnE CerTaiNe ViSion dE Soi !

- Comment tu fais ? me demande cet ami, elles te veulent toutes, pourtant tu as les yeux globuleux, les oreilles décollées et le nez cassé.
- Le talent my friend. Le talent… Je ne vois pas d’autres explication.
C’était une année faste. Une de celle ou la Chance et la Magie veillait sur moi sous le regard bienveillant des Divinités. Il me semblait qu’il me suffise de claquer des doigts pour que l’une d’elle tombe amoureuse. Leurs yeux m'embrassaient et m'offraient la liberté.
C’était un temps où elles adoraient la Folie autant que les Rires qui l’accompagnent en chantant et moi, j’ai toujours été doué pour ça... Au moins autant que pour me la raconter devant mes amis un peu jaloux.

jeudi 1 janvier 2009

LeTTre à uNe JoLie FiLLe !

Si tu savais combien parfois j’ai besoin de griffer une peau, cette nécessité d’Aimer un plus fort.
…Imprimer mon écarlate signature sur un corps esclave de son Désir, épeler le mot Passion en lettres de Sang et en lécher délicatement chaque goutte versée, entendre hurler mon prénom au fur et à mesure que je le grave dans le creux de reins insoumis…
Que je connaisse ou non ton regard, ne m’approche pas si tu n’es pas prête pour la Folie de mes Ètreintes.
La Douceur est compagne de mes Réveils, la Violence partenaire de mes Nuits.