samedi 14 février 2009

Je ne suis jamais seul pour La Saint Valentin !

J'envoie une rose de baisers à tous mes jolis regards éparpillés un peu partout dans ce monde.
Et je leur caresse doucement le cœur, avant de le leur embrasser avec douceur.
Parce qu'on ne peut pas toujours être le pire de tous.
Parce que ma folie, ne me fait pas les oublier.
Parce que leur voler leur lumière, m'a toujours rendu plus vivant.

jeudi 12 février 2009

Dire que certains préfèrent parler de la pluie et du beau temps !

Je pense à toutes les jolies marques rouges que j'ai laissé sur le joli postérieur de celle là.
- Je suis quand même le meilleur "fesseur" de la région je fais.
- Oui c'est vrai répond-elle.
J'aime bien être reconnu à ma juste valeur.

Main dans la main avec Bouddha !

Nous sommes en Thaïlande. J'ai loué une moto. La fille avec moi est russe et ses yeux sont verts.
Elle est contente d'être ici. Moi aussi. On aime bien être loin de chez nous.
Elle est bien allumée, nous faisons la paire.
Je l'emmène sur une plage, pour faire des photos de nous sous le soleil. Nous roulons sans casques, vêtus seulement de shorts, de t-shirt et d'un chouette manteau d'inconscience...
Personnellement, j'envisage tout ceci comme une certaine vision de la liberté.
Une fois arrivé, elle m'offre son sourire, pointe les fesses, rit tant qu'elle peut, m'embrasse et la pellicule grave le souvenir de notre folie.
J'aime la manière sauvage qu'elle a de me regarder et je suis sur que nos Rires allègent mon Karma. (Le sien est pur).
Et dans notre monde à Nous... Nous attrapons à pleines mains les flocons de Bonheur qui virevoltent de toutes parts sans qu'un seul ne tombe jamais à terre.

Mea Culpa !

- Après que je l'ai quitté elle est sorti avec un des types les plus sains que j'ai jamais connu... Le genre sport de combat sans alcool, ni drogue, ni tabac, beau gosse avec grosse bite à ce qu'il parait, bref l'injustice faite homme. Finalement, elle l'a tellement brisé qu'il est devenu un vrai junkie. Il sombré dans tout ce qu'il avait rejeté toute sa vie.
- Tu es quand même un enfoiré dit la fille.
- Tu as raison, dis-je après quelque secondes de réflexion, cela n'excuse pas mes actes.
C'est vrai que c'était facile de tenter de relativiser mes mauvaises actions en lui montrant que les filles AUSSI ne sont pas QUE des Anges.

Un petit moment très Wharolien !

- J'adore cette fille sur cette affiche me dit mon pote.
Je suis la direction de son regard. Un visage parfait, des yeux et des cheveux noirs.
- Oui, elle fait des trucs bien avec sa bouche je réponds en oubliant toute mon éducation.
Il rigole, puis soudain il comprend.
- Mais tu...
- Oui je l'ai bien connu. Pour de vrai.
(A l'époque elle n'avait pas encore fait cette publicité nationale).
- Et ?
- Tu veux vraiment savoir ?
- Non ! ... En tout cas elle me transcende.
- Ce fut ma première impression aussi.
- Mais...
- Je l'ai quitté pour une autre le jour de son anniversaire.
Il m'offre un regard teinté d'une lueur interrogative mélangé à quelque chose qui pourrait ressembler à une certaine forme de reproche sans que je sache si ce qui le choque c'est que j'ai pu quitter une fille aussi belle ou le faire le jour de SON anniversaire. 
(Sans doute un peu des deux me dis-je)
Je tente d'expliquer les raisons de mon acte.
- Il y a des moments de la vie où on se sent si fort qu'on ne doute de rien.
- ... ....
- Bon j'avoue... La deuxième fille était russe et avait les yeux verts.
- D'accord fait-il.
Cette raison lui suffit.
J'enclenche la première et nous abandonnons mon moment de gloire sur papier papier glacé.
- On sort ce week end ? je demande.
- Surement.... hé fais gaffe.
- Desolé.
Je n'avais pas vu le dos d'âne.


Quelques FouS RiReS dans un restaurant tout ce qu'il y a de pas chic !

Ses immense yeux verts sont rougis par les larmes.
- Arrêtes de me faire rire, je n'en peux plus.
Autour de nous, dans le restaurant les gens se taisent et nous jettent des regards en coin. Notre joie de vivre est comme un coup de couteaux dans l'illusion de leur bonheur. C'est plus facile pour eux de nous juger plutôt que de prendre la pleine mesure de LEUR tristesse.
- Tu imagines dit-elle, je risque de croiser certains d'entre eux en réunion pour mon travail.
- Bah, s'ils viennent te voir c'est pour demander quelque chose, donc ils ne feront pas réflexions sur aujourd'hui.
- Heu...
- Bah on est libre.
Et je repart dans un autre délire. Elle me suit encore en riant. 
Plus tard on se quitte devant son travail et je lui fait la bise sur la joue. 
- C'était bon de faire les fous comme quand on avait dix huit ans dit-elle.
- Je n'ai pas beaucoup grandi depuis.
Puis je monte dans ma voiture et elle rejoint son bureau.
Elle a été mon premier amour.
Aujourd'hui, elle vit avec un autre, ils ont un enfant ensemble et elle est heureuse. Notre histoire appartient au passé, et c'est mieux ainsi. Je n'étais pas celui qu'il lui fallait.
Mais lorsque j'appelle à l'aide elle répond toujours présent. Elle ne m'a pas oublié, et amis ou amour tous n'ont pas agi ainsi.
Celui qui la comble sait quand elle me voit et une fois ou deux par an, nous pouvons manger ensemble et rire comme des gosses sans que cela ne remette en cause sa vie.
Je trouve ça bien.

JaMeS BoNd n'EsT qu'Un DébuTanT !

Ca faisait trois mois que je me réduisais en cendres pour elle avec l'application d'un bourreau de l'inquisition tandis qu'elle m'oubliait avec un de ses ex. 
(La vie peut parfois sembler injuste lorsqu'on est quitté).
Elle m'avait contacté pour aller promener les chiens... 
Peut-être aurais-je du voir là une relation de cause à effet, vu qu'elle avait appris que ma bouche avait rencontré celle d'une russe de vingt et un ans très très belle, mais j'ignorais qu'elle savait, et surtout je m'en foutais, elle était là !
 (Et... Oui, j'ai bien écrit une russe de vingt et un an très très belle, avec pour être un peu plus précis, des cheveux très très blonds, des yeux très très bleus et des lèvres très très douces, la vie n'est pas TOUJOURS injuste lorsqu'on est quitté).
Donc, nous nous étions retrouvés sous le soleil, avec deux chiens, en pleine campagne, en plein été...
"- Ca fait trois mois que nous nous sommes pas vus, on devrait boire du champagne pour fêter ça je dis.
- Oui c'est sur répond elle en souriant.
Alors j'ouvre mon coffre, et je sors une bouteille et deux coupes.
- Mais tu as... VRAIMENT apporté du champagne.
- Si James Bond le fait, je dois pouvoir le faire vu qu'il m'a tout piqué.
Elle secoue la tête en riant et quelques paillettes d'étoiles tombent de ses cheveux.
- Il n'y a que toi qui sache faire ça.
Je lève un oeil satisfait vers le soleil qui applaudit de tous ses rayons. 
Qu'est-ce qu'elle croit ? 
Bien sur qu'il n'y a que moi qui sache faire ça !"

samedi 7 février 2009

Sous le ReGaRd Tendre des ÉtoilEs !

Je suis à l'envers sur le canapé, les pieds sur le dossier, la tête dans le vide.
Assise sur la fenêtre, un verre à la main, une fée aux Yeux Verts me regarde avec une expression de tendresse amusée. On se connait bien tous les deux, elle me rend visite souvent.
- Elles ont pris soin de toi ce soir.
- Ouaip.
- Tu as des vrais amis.
- Ouaip.
- Tu en as beaucoup. C'est rare.
- Ouaip.
- C'est une chance tu sais.
- Ouaip.
- Tu es bourré ?
- Ouaip... Mais crois moi, j'ai sans doute un peu de mal à partager mes sentiments, MAIS je comprends PARFAITEMENT ce que tu me dis.
- Oui ?
- Ouaip.... Généralement mes amitiés ont meilleur gout que mes amours, elles restent plus longtemps. Je sais le prix que ça vaut.
- Je te crois.
- Tu peux.
- Oups fait la Fée qui, prise par surprise, vient de laisser échapper une remontée d'hydromel.
- Ouaip.
Et nous éclatons de rire.

Celui qui a tout perdu a tout a gagner !

Je tends mes deux derniers billets au serveur qui les prend en souriant.
Mêmes les farfadets baissent la tête.
Tout en bas.
La fin.
- Ben quoi je leurs dit, vous avez jamais chanté la chanson d'Oubick and the Pucks ?
"Perdre toute sa vie à la gagner, gagner toute sa vie à la perdre"
- Tu es sur que c'était le bon chemin ? demande discrètement une Fée dans ma tête.
- Bien sur que non, je réponds. C'était un des plus stupides. Mais c'était le mien.
Au comptoir deux de mes sœurs me regardent une lueur peinée dans le regard.
- Tu n'aurais pas du payer.
Du coup je me la joue grand fauve blessé. C'est bon pour la légende.
- Oh vous payez tout depuis le début de la soirée, vous croyez que ça allait se passer comment...
J'ai été si souvent en bas.
Je jette un œil à la chef des Fées qui regarde tout ça d'un regard impénétrable.
- Il faut tout recommencer, n'est-ce pas, remonter les échelons un par un ?
Elle hoche la tête d'un air grave. Bien sur que j'ai besoin d'un Miracle.
- Allez trinquons dis-je.
Et je trinque avec mes sœurs et les fées puis je lève mon verre à la santé des farfadets autour qui jettent en l'air leurs bonnets rouges, leurs bonnets bleus en criant hourra.
Que ce soit dans ce bar ou ailleurs j'ai toujours préféré mourir d'avoir trop vécu.