samedi 10 janvier 2009

SouS Le SoleiL de RiGa en 1997 !

Je n'aime que les filles aux yeux verts.
Ses yeux sont verts.
Ses cheveux que j'ai connu noirs sont maintenant roux. Elle porte de magnifiques boucles d'oreilles en Or qu'elle a fabriquées de sa propre main. Son parfum flâne doucement jusqu'à moi. Je la contemple, je grave cet image dans mon esprit pour ne jamais l'oublier.
Je vis un Moment.
Un de ceux qui emplissent de nostalgie les soleils couchants des vieux jours et mème si je ne suis pas sur de tenir jusque là, je veux garder cet instant au fond de moi dans un endroit ou personne ne pourra me le prendre.
- Embrasse-moi je fais timidement.
Elle me regarde.
- Vincent... dit-elle avant de commencer à compter sur ses doigts.
Je la regarde faire. A six ou huit, j'interviens.
- Dix sept.
Elle hausse les sourcils mais continue de compter. Les femmes me font rarement confiance. A tort. Je ne leurs mens déjà plus.
- Oui, dix sept c'est vrai.
Son expression se fait plus sérieuse.
- Ça fait dix sept mois, sans une seule nouvelle de toi. Pas un coup de téléphone, pas une lettre. Et tu voudrais que je t'embrasse ?
J'en rêve.
Mes mains tremblent tellement j'en ai envie.
Je suis arrivé la veille avec une seule idée, la revoir mais il m'a fallut attendre aujourd'hui pour trouver le courage de la contacter tellement je croyais qu'elle me dirait simplement d'aller me faire foutre.
Elle est venue malgré tout. Elle est assise en face de moi sur le banc en bois d'un bar de plein air. Nous sirotons doucement une boisson. Riga brille de mille feux et ma beauté Russe me perce de part en part. Je me souviens de son corps, du gout de ses lèvres, de ce parfum que je lui avais offert, de ses ongles qui griffaient mon dos, de ses cris...
J'en veux encore.
Je veux tout.
- Oui, je voudrais que tu m'embrasses.
Ca ne va pas suffire répondent ses yeux.
- Au cas ou on se ne se revoit que dans dix sept mois... Il ne faut pas perdre de temps.
Elle a dix sept bonnes raisons de se lever, de me dire regarde qui je suis, vois ce que tu as perdu, ne m'appelle plus jamais, adieu.
Oh, bien sur, quand ses lèvres trouvent les miennes, je sais qu'elle n'oublie ses griefs que le temps d'un baiser, que ce ne sera pas si facile, que ce n'est que pour me montrer un peu plus tout ce que j'ai gaché ...
Je m'apprête à relever ce défi.
Ses lèvres ont le gout du bonheur.
Je l'aime.

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