samedi 10 janvier 2009

LeS MoTs qU'EllE éCriVaiT !!!

Je fouille dans mes affaires. Je n'ai pas plongé dans ce carton depuis si longtemps mais j'ai besoin d'un dossier ancien. Et au milieu de ces vieilleries je tombe sur une lettre d'elle que j'ignorais encore avoir.
Un des rares soirs ou l'orage grondait entre nous elle avait trouvé le brouillon d'un poème que j'avais écrit sur la fille du salon de beauté (elle) qui ne me regardait jamais. Elle avait répondu sur le dos d'un autre poème sur la vokda celui-là. (Les deux font tourner la tête).
Tu vois la fille du salon de beauté, elle t'a regardé, elle s'est attardée, elle s'est imprégnée, elle s'est enivrée...
Elle parle de sa deuxième moitié, de son âme sœur. De ce garçon qui a quelque chose de plus, quelque chose qui te prend au ventre et qui serre, qui serre très fort et qui t'empêche de respirer...
Ouaip...
Sans doute ai-je été celui là.
Rempli d' Amour et de Magie, fou et insouciant.
J'ai cru à sa lumière, je l'ai laissé tuer mon obscurité.
Mais aujourd'hui ce sont les ombres qui gagnent.
Je puisse ma force dans mes blessures.
La douleur me garde vivant. La solitude me force à rire. Le besoin d'Amour me pousse à chercher.
Le combat est sans doute perdu d'avance. Je ne suis pas sur de pouvoir aller plus haut, mais l'idée même d'aller plus haut....
Hummm...
Ça vaut tous les défis.
Ça m'aide.
Les Anges, les Fées et les Farfadets se taisent pendant que je lis ses mots. Ils ont peur de ma réaction. Cela va-t-il m'abattre ? Me tuer de nouveau ?
Je puise ma force dans mes blessures et si les mots qu'elle écrivait touchent, alors je serais plus fort.
- Plutôt appuyer sur la gâchette et faire gicler l'intérieur de mon crâne sur un mur blanc immaculé juste pour le tacher que de replonger je leur dis.
Ils me croient.
Ils savent.
Mourir était une expérience intéressante, mais tous les jours à petit feu ça lasse.
Ils sont là, l'air interrogateurs, créatures fantasmagoriques un poil inquiètes pour leur protégé.
- Laissez tomber leur dis-je, bientôt nous serons dehors tous ensemble et je prononcerai les mots qu'elle écrivait à l'oreille à une jolie fille aux yeux de feux pour lui expliquer qui je suis et ce que je suis capable de provoquer.
- ... ...
- Ne me faites pas le coup du silence qui en dit long. Bien sur que je sais que celle là aussi ne me verra pas. Tant pis pour elle et ce n'est pas grave. Il y en aura une. Avec un peu de chance, elle aura les yeux verts j'ajoute en prenant la position de superman au décollage.
Ils sont rassurés et les farfadets courent partout, les Fées volent dans tous les sens ou s'embrassent sur la bouche en mettant la langue, les Anges rient, la situation est normale.
Je plie sa lettre et je l'agrafe dans le cahier qui devrait revenir à ma sœur de sang quand aura résonné mon dernier Rire car mes Rires ne sont que les cris de rage de celui qui aime tant Vivre.

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