mercredi 17 décembre 2008

Confessions intimes sur un oreiller qui a beaucoup souffert quelques minutes auparavant !

- Pourquoi tu ne tombes jamais amoureux ? Ça ne t’es jamais arrivé ?
Je souris en regardant le plafond. Pourquoi ce besoin de toujours parler du passé après l’amour ? Est-ce bien le moment ?
Personnellement je préfèrerais qu’elle me propose un massage relaxant car après tout c’est moi qui vient de fournir le plus d’efforts, mais je garde cette réflexion par devers moi. De toute façon, ça m’aurait autant emmerdé d’en parler avant.
- Si. Une fois je me suis consumé pour une Tueuse à la plastique parfaite. Le feu m’a ravagé sur place.
- Et depuis tu ne tombes plus amoureux ?
- Avant elle non plus. C’était plutôt rare.
- C’est triste. Tu es un quelqu’un de bien.
Quand ils entendent ça, les farfadets se roulent par terre en riant. Du haut de ses vingt trois centimètres cinq l’un d’eux me fait signe qu’elle est folle de croire ça. Je lui jetterai bien un truc au visage mais je préfère ne pas risquer de passer pour un fou. Je ne suis pas sur qu’elle se soit rendu compte que sa chambre est infestée de petites créatures espiègles qu’on ne rencontre généralement que dans les contes de fées et les légendes irlandaises.
Je hausse les épaule pour leur faire comprendre que ce n’est pas ma faute et que je suis quelqu’un de suffisamment pas bien pour lui laisser ses illusions sur moi.
- Je ne suis qu’un reste calciné d’humain. Regarde !
Je secoue la main en l’air.
- Quand je fais, ça, vois-tu se détacher de mon corps les cendres de ce qui fut moi ?
- Heu… Non.
Dommage.
Elle aurait peut-être pu m’aider.

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