dimanche 14 décembre 2008

Elle est venue un soir avec ses yeux presques verts et pas beaucoup de seins ! !

Elle est venue un soir avec ses yeux presque vert et pas beaucoup de seins, si peu consciente de son incroyable beauté.
Elle était là en cachette de celle que j’aimais encore tant et de leur mère. Tous les deux lui avaient conseillé de ne jamais me revoir et elles avaient raison. A cette époque mes mains tremblaient et la folie m’habitait. Nul n’aurait pu prédire de quoi j’étais capable mais elle avait décidé de parier sur moi.
Le soleil ne s’était pas encore couché et elle est venue comme elle l’avait dit. Si peu consciente de son incroyable beauté, mais ce n’était pas important, elle n’était pas là pour me séduire. Elle voulait me sauver.
Et c’est ce qu’elle a fait.
Elle n'avait mème pas vingt ans.
Petite soeur de sang qui trouvait les mots et me tenait la main tandis que je me consumais lentement.
- Pourquoi tu es la ? Tu n’as rien à faire dans cette histoire.
- Un jour tu es venu pour moi.
- Ca m’arrangeait. A cet époque j’avais fait une connerie et ta mère me détestait. A juste titre d'ailleurs. T'aider pouvait retourner la situation en ma faveur.
- Est-ce la seule raison ?
- Tu es la sœur de celle que j ‘aime encore. Quand tu es triste, elle est triste. Si je te redonnais le sourire, je lui rendais le sien.
- Est-ce la seule raison ?
- Pourquoi es tu la ?
- Peut-être parce que c’est juste.
- C’est moi qui parle comme ça. Tu ne voles pas mes mots.
- Tu veux entendre les miens?
- Oui.
- Si tu étais Tom Cruise, multi milliardaire, et qu’en plus tu aies un élevage de chien, elle ne reviendra jamais. Tu ferais mieux de t’y faire.
- Un mot de plus dans ce style et tu payes les consommations. Tu envisages de m’aider de cette manière ?
- Oui.
- D’accord.
- …
- …
-...
- Tu prends un risque avec moi. Je pourrais te mentir et t’utiliser pour tenter de la reprendre ou me venger.
- Je sais.
Elle est venue un soir et sa lumière éclipsait celle du soleil qui refusait de se coucher tant il aime la contempler dés qu'il le peut.
Petit à petit le fou a cessé de se tuer physiquement. Et la douleur a finit par rester derrière tandis qu’une nouvelle folie, différente, prenait possession de mon être au fur et à mesure que l’Ange en moi mourrait en même temps que mon cœur.
Elle est venue et elle est encore là aujourd’hui.
Une des rares lumières dans mes ténèbres intérieures.
Ma sœur de sang.
Peut-être le seul Ange qui puisse encore sauver l’âme du démon.

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