dimanche 14 décembre 2008

EffeT PaPilloN d'uN BaTTeMenT d’EllE dans uN déSert SenTiMentaL !

Mon regard est fou et mon sourire sardonique. Une larme coule sur ma joue et un peu de sang goutte le long de mes doigts, mais je n’y prête pas attention, ce ne sont que les fantômes de vieilles blessures.
Ce fut une nuit remplie de rires et de folies. Les dieux ont du se repaître de nos émotions.
Seulement, embrassées ou non, aucune d’elles n’avait l’étincelle.
On ne devrait jamais rentrer soul chez soi, on risque de se souvenir qu’on y vit seul.
Comme souvent dans mes moments de faiblesse éthylique, la solitude décide de venir me pincer le cœur tout en gambadant dans mes jambes afin d’essayer de me faire tomber. Je la chasse à coup de pieds comme s’il s’agissait d’une maitresse infidèle. Sournoisement elle me jette au visage l’image de la princesse aux étoiles dans les yeux qui me condamna à vivre (sans elle). Le temps d’un battement de cœur, je revois un regard noir remplis de Lumières Célestes, des cheveux longs qui vivaient dans le Vent du Nord et j’entends à nouveau ce Rire qui effaçait mes cicatrices.
J’aimais tellement quand elle riait.
Alors je m’habille du sourire fair-play de celui qui sait qu’il vient de perdre la partie et la solitude danse la gigue en chantant.
- J’espère que ça valait le coup pour toi de me jeter en enfer mon Amour dis-je aux Astres nocturnes dès fois qu’ils décident de lui passer le message, parce que pour moi… Ah Ah Ah … Même mes étreintes avec ces filles plus belles que le Désir ne semblent être là que pour me rappeler que mon cœur ne bat plus.
Sans doute que je soupire un peu… Il y avait tellement de lumière entre nous !
Je devrais me maudire de ne pas m'être souvenu que ce que je cherchais ne durait jamais assez longtemps pour me garder en vie, mais c’était un si beau pari...
"Croire que je pouvais finir heureux".
Du coup je souris et je lui envoie tous mes vœux de bonheur accompagnés d’un baiser tendre sur la joue.
Parce que de tout ce qui pouvait me tuer, j’ai toujours préféré que ce soit elle qui ait réussi.
Puis je vais me coucher et j’oublie.
C’est ce que j’ai toujours fait.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire